S’il ne disposait pas d’une énorme quantité d’énergie potentielle, disponible sur toute la terre, le monde, tel que nous le connaissons aujourd’hui, serait inconcevable et le monde de demain le sera sans doute encore plus.
Vers les années 1950, il existait principalement quatre sources directes d’énergie, à savoir : les chutes d’eau, le charbon, le pétrole et le gaz. Une cinquième apparaissait à l’horizon et se développait rapidement : l’énergie atomique fournie par les combustibles nucléaires. A cette époque, d’autres sources directes d’énergie ont eu une importance relative plus incertaine à cause de l’incommodité d’utilisation liée au problème de stockage et de transformation d’énergie qui n’avait pas encore été résolu par les ingénieurs doués, il s’agit de sources d’énergies telles que : le vent, les marées et l’énergie solaire.

Aujourd’hui, grâce à l’évolution de la technologie, les sources d’énergies précitées (le vent, les marées, le soleil) qui, jadis présentaient des sérieux inconvénients -quant au problème de stockage et de transformation d’énergie-, ont commencé petit à petit à prendre le dessus sur les sources d’énergie dites fossiles (le charbon et le pétrole) à cause de leur caractère inépuisable ou renouvelable sur notre planète terre. Encore faut-il souligner le fait que, par rapport aux énergies dites renouvelables, les énergies fossiles génèrent l’émission de CO2 dans l’atmosphère, ce qui contribue négativement à la pollution de l’environnement tout en ne rendant pas justice à l’écologie comme science de la protection de la nature. D’où le débat actuel des scientifiques, qui voudraient qu’on se tourne vers des sources d’énergie alternatives, qui ne s’épuisent pas et qui, non plus, ne polluent pas l’environnement, que nous appelons « énergies renouvelables » dont les principaux types sont l’énergie éolienne, l’énergie solaire, l’énergie géothermique, l’énergie hydraulique et l’énergie de la biomasse.

Notre article comprend deux points. Le premier point est consacré à la clarification du concept d’énergie renouvelable (I). Le deuxième point, quant à lui, met en exergue la problématique de la transition énergétique vue comme une transition écologique (II). Cependant, précisons que notre réflexion est non seulement une information sur les énergies renouvelables, mais aussi et surtout une promotion des énergies renouvelables dans le contexte africain, qui est le nôtre, en vue de la promotion de l’écologie comme science de la protection de la nature…

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